Pologne. Combat au sol entre deux buses variables. Les combats vont rarement jusqu’au contact physique. L’intimidation suffit en général.
« La connaissance engendre le respect »
Rien ne semblait prédestiner Gregory Rohart à devenir reporter photographe. Éducateur spécialisé auprès d’enfants en difficulté durant huit ans, il ressent le besoin de faire un break, de changer d’air. Il part deux mois au Népal pour participer à une mission humanitaire dans une région occupée par les maoïstes. Il en revient bouleversé. Démarre alors pour lui une seconde vie professionnelle.
En 2007, il lance deux médias sur Internet : I-voyages et I-trekkings, avec une idée en tête : partager ses aventures pour permettre à d’autres de les vivre à leur tour. À cette époque, on ne parlait pas encore de blogs.
Il travaille ponctuellement pour des magazines, des journaux ou des maisons d’édition (Le Monde, A/R Magazine, Pèlerin Magazine, Normandie Junior, By’05, Touring Club Italiano, Monsport, Sportifs, éditions Hachette…) et prend rapidement le pari du numérique.
Il fuit les villes, préférant les espaces naturels aux quartiers urbains. Il aime les villages de caractère, la montagne, les déserts, le bush et la savane. À force de partir en reportage dans des contrées reculées, il s’éloigne peu à peu des hommes et se rapproche des animaux. La nature comme moteur pour la vie. Quoi de plus beau que de l’observer ? L’émerveillement n’est-il pas à la base du respect ? C’est ainsi qu’en 2016, il décide de créer son troisième blog My-Wildlife.com. C’est un nouveau virage professionnel. Ce site dédié à la faune sauvage et à la conservation, matérialise son engagement envers la nature. Convaincu que la connaissance engendre le respect, il partage ce message à travers ses voyages en Afrique, en Asie et en Europe.
« La nature sauvage inspire l’émerveillement, l’émerveillement inspire le respect, parce qu’on respecte ce qui nous émerveille, on ne le détruit pas, on ne le dénature pas, et le respect amène le désir de “prendre soin de”. »
Matthieu Ricard
Ses photographies sont disponibles via l’agence Naturagency. Il accompagne également des safaris-photos aux quatre coins du monde pour permettre à des photographes amateurs de vivre leur passion pour la photographie et la vie sauvage. Aujourd’hui, il partage son temps entre randonnées et voyages naturalistes à travers le monde.
kirghizistan. Rencontre avec une famille de mineurs dans la cité délabrée de Kara Keche dans le Tian-Shan intérieur.
Inde. Femme Changpa aux confins du Ladakh. Les Changpas élèvent des chèvres Pashmina et des yaks à plus de 4 600 mètres d’altitude.
Islande. Lagon de Jökulsárlón, le plus grand lac proglaciaire de l’île.
Népal. Moinillons du monastère Ribung Gompa lisant le « Kangyur », le canon tibétain en 108 volumes des paroles de Bouddha.
Népal. Massif du Manaslu. Le tour de ce 8000 mètres est l’un des plus beaux trekkings du Népal.
Inde. Le monastère de Lamayuru est le plus ancien monastère tibétain du Ladakh.
Afrique du Sud. Tête à tête avec un lion.
Afrique du Sud. Fin de journée orageuse dans le Drakensberg, la principale chaîne de montagnes du pays. Les plus hauts sommets de la chaîne flirtent avec les 3 500 mètres.
Lesotho. Rencontre avec un Basotho, pasteur et éleveur de chèvres Angora et de moutons.
Espagne. Gypaète barbu. Saviez-vous qu’on l’appelle aussi le « casseur d’os » ? Il est capable d’avaler des os de plus de 25 cm de long. S’ils sont plus grands, il les brise sur des rochers.
Royaume-Uni. Le Macareux moine se nourrit de petits animaux marins, principalement de poissons, comme le capelan et le lançon.
Japon, Hokkaido. Grues du Japon dans le lit de la rivière Setsuri avant le lever du soleil. En hiver, les grues du Japon viennent ici la nuit pour se reposer dans le lit de la rivière et y trouver la sécurité et la chaleur relatives qu’apporte la rivière. La température extérieure est de -17 °C.
Afrique du Sud. La hyène tachetée est un mal-aimé du bush. Et pourtant quand on observe les jeunes hyènes près du terrier, on ne peut que tomber sous le charme.
Afrique du Sud. Portrait d’un léopard se reposant dans un arbre.
Kenya, réserve nationale de Shaba. Un tisserin écarlate en plumage nuptial construit un nid. Non loin, il construira jusqu’à quatre nids supplémentaires. C’est la femelle qui choisira le nid et qui en tapissera l’intérieur d’écorces, de fibres, de plumes, d’herbes sèches ou de feuilles.
Espagne. Rollier d’Europe cherchant à assommer sa proie avant de la manger.
France. Panorama sur le lac de Ponsonnière dans le massif des Cerces. En arrière-plan, on aperçoit les Écrins.
Maroc. Fin de journée dans les dunes de l’ Erg Zahar.
Sri Lanka. Couple de guêpiers à queue d’Azur.
France. Phare de la Jument, Ouessant.
Finlande. Plus grand prédateur d’Europe, l’ours brun est l’animal national de la Finlande.
France. Brume matinale sur le sentier Cathare.
Espagne. Le ganga unibande, ici un mâle, est l’une des deux espèces de ganga d’Espagne. Sa population est en forte baisse en Espagne continentale alors que la population de l’archipel des Canaries se maintient.
France. Bivouac dans le massif de Belledonne.
Espagne. Alors que la population de lynx ibérique chute à 94 individus, le programme de conservation européen Iberlince a permis de rétablir la population à 1668 individus en 2023.
Zimbabwe. Le parc national Hwange comptabilise plus de 50 000 éléphants, ce qui n’est pas sans causer de problème, particulièrement en saison sèche quand la nourriture vient à manquer.
Zimbabwe. Pêcheurs sur le lac Kariba.
Zimbabwe. Le parc national Mana Pools est l’une des rares réserves en Afrique qui autorise l’approche des lycaons à pied.
Algérie. Coucher de soleil sur l’Assekrem dans le Hoggar depuis les contreforts où a été construit l’ermitage du père Foucauld.
Pologne. Bisons d’Europe aux abords de la forêt de Bialowieza.
Inde. Le pays a annoncé qu’il triplerait sa population de tigres du Bengale d’ici 2030. Cela ne se fera pas sans problème, soit avec les populations locales car les conflits vont inexorablement augmenter, soit entre tigres parce que les combats vont augmenter en raison de la perte de territoire.
Grégory Rohart. Bravo le photographe !
Visitez les sites de Grégory Rohart i-trekkings et my-wildlife