Instantané(s)

Doha à la nuit tombée

Photo et texte Christophe Hardin, mars 2024

Promenade vers le Souq Wakif où il fait bon déambuler entre les échoppes de soieries et d’épices.

Un regard vers Fanar, le centre culturel islamique et son magnifique minaret en spirale, moment où passe ce marchand de ballons.

Déploiement d’ailes…

Photo et texte, Marianne Fricout-Morizot, mars 2024

J’ai été impressionnée par le jeu des flamants roses pour séduire leur partenaire. Par cette photo prise au Pont de Gau, fin février en Camargue, j’ai voulu immortaliser le moment où ces grands oiseaux ouvrent leurs ailes pour dévoiler les couleurs de leur plumage.

Pas évident de déclencher au bon moment et de trouver le bon angle. Et d’autant plus quand ils se mettent à avancer au même moment. Il y a de multiples mouvements dans cette parade nuptiale, dont des pivotements de tête à droite et à gauche. Et bien sûr des cris ! 

 

De beau matin en République Dominicaine…

Photo et texte Maeva Destombes, février 2024

Un lever ou un coucher de soleil, ça fait forcément cliché. Et pourtant… Ils ne sont jamais semblables. Celui d’aujourd’hui ne ressemble en rien à celui d’hier ni à celui de demain. Offrant chaque jour un spectacle inédit.

En temps normal, sous la grisaille de Paris, j’ai du mal à ouvrir les yeux le matin. Il n’en n’est rien quand je suis sur une île paradisiaque ou en reportage. Je garde à l’esprit le conseil d’un ami photographe qui me disait que ses meilleures photos, il les faisait très tôt le matin, quand tout le monde dort encore.

Le soleil se lève sur Cayo Levantado, cette petite île mi-privée mi-publique dans la Baie de Samaná. Si au début j’étais seule, au fil des jours d’autres clients de l’hôtel sont venus se joindre à moi pour cette contemplation silencieuse et matinale.

Comme quoi les choses simples de la vie suffisent à rendre heureux !

Sri Lanka, des fleurs de lotus pour les divinités      

Photo et texte Martine Denoune, février 2024

Qu’elles soient blanches ou roses, les fleurs de lotus, fleurs fétiches du bouddhisme, incarnent la pureté et la dévotion.

Belle harmonie dans cette décoration florale. Ici au Maha (grand) Vihara, l’un des principaux lieux de culte du Sri Lanka dans l’enceinte d’Anuradhapura, la première grande capitale historique de l’île (4° s.av.J.-C.), les fidèles se déplacent en famille pour déposer ces offrandes aux divinités.

Une grande différence avec les hindouistes qui font des cadeaux de plateaux de fruits aux divinités.

Patchwork d’Argentine

Photo et texte Thierry Lacour, janvier 2024

La Serrania de Hornocal, dans la province de Jujuy, au nord-ouest de l’Argentine

Ce massif calcaire aux strates géologiques multicolores offre le panorama le plus spectaculaire de la quebrada de Humahuaca, inscrite au Patrimoine culturel et naturel de l’humanité par l’UNESCO.

Il est surnommé « la montagne aux 14 couleurs », mais on compte plus de 30 nuances…

Au Sri Lanka, l’invitation sous la pluie !

Photo et texte Martine Denoune, décembre 2023

Je vous partage ici un grand moment de sérénité, lors de ma récente visite d’Anuradhapura.

Cette ville bouddhiste sacrée du centre-nord du pays, capitale politique et religieuse de Ceylan pendant 1 300 ans, est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1982.

En cette fin de mousson pluvieuse, cette famille se rend au temple sans parapluie.

Joyeuse et amicale, elle me convie à la rejoindre sous leur abri de fortune !

Dans  le village de Jaun, « des mortels pas communs ! »

Photo et texte Didier Vors, décembre 2023

Bienvenue à Jaun, le seul village germanophone de la région de la Gruyère, en Suisse. Il possède un cimetière à nul autre pareil. Ici pas de monuments funéraires grandiloquents ou ostentatoires côtoyant des pierres tombales abandonnées depuis longtemps.

Les sépultures sont identiques, égalitaires, pourrait-on dire. Seules quelques évocations en bois sculpté sur la vie des défunts les diffèrent les unes des autres.

« Egalité, mortalité, fraternité », telle pourrait être la devise de ce magnifique petit village de montagne, tellement suisse à bien des égards.

lartdescargoter.fr

Rencontre au Néguev…

Photo et texte Gil Giuglio, octobre 2023

Avigail est né ici dans ce désert du Néguev, arpenté lors d’un trekking à travers et aux environs du cratère Ramon, ou Makhtesh Ramon, en hébreu. Avigail, toujours souriante, était mon hôte dans la ferme agronomique créée par son grand-père dans les années 40. 

Même si lors de ce dernier voyage en Israël, j’ai remarqué que beaucoup de ces fermes agronomiques et autre tiers lieux prenaient le pas sur les fameux kibboutz, la finalité restait la même : vivre et s’occuper du vivant dans un environnement naturel et difficile à maitriser. Pour croiser un tel sourire le matin en me levant, je veux bien traverser tous les déserts du monde ! 

Hallali aux Voiles de Légende à La Baule

Vendredi 4 août 2023.

Photo et texte Caroline Paux.

Aujourd’hui « Bateau d’intérêt Patrimonial », Hallali fait partie de ces grands voiliers français de course de croisière qu’on aime regarder filer sur l’eau. Construit et lancé en juillet 1956 par le célèbre architecte naval Eugène Cornu, ce magnifique Cruiser Racer en bois, de près de 19 mètres, a participé aux Voiles de Légendes de La Baule. Cette vingtième édition, organisée par le Yacht-Club de La Baule,  accueillait également quatre Pen Duick, tout aussi légendaires. Un régal pour les yeux et les équipages qui les approchaient. Hallali barré par le président de l’association des Amis d’Hallali, Hubert Guillet, a terminé 11e juste devant Pen Duick, mais que la course fut belle… et rapide car le vent était aussi de la partie !

Temps mort à Bergen…

Photos et texte François Rousselle, juin 2023

Les parenthèses sont souvent enchantées. Ce jour-là, entre l’atterrissage à Bergen (Norvège) et l’embarquement sur le Polarlys (l’Express côtier Hurtigruten), il y a eu un temps mort de quelques heures.

Livré à moi-même comme les autres passagers, je décidais d’aller profiter du soleil de l’autre côté du port plutôt que de visiter la jolie petite ville. Allongé sur un ponton, je les vis arriver, les uns après les autres, garçons et filles, tous jeunes, parfois tatoués, toujours souriants.

Certains ont dessiné sur de petits carnets, d’autres se sont endormis près de leur amour, quelques courageux ont sauté dans l’eau à 7°. Ils étaient venus rendre hommage au dieu soleil après l’obscurité d’un long hiver.

Je n’ai pas regretté de n’avoir pas découvert la ville aux maisons de bois : j’avais assisté au bonheur et à l’arrêt du temps.