Carte blanche à… Lorène Herrero, photographe de l’AJT

Originaire de Savoie, les montagnes marquent de leur empreinte le travail de Lorène. Issue de la génération Y, elle découvre cependant la photo argentique sur les bancs des Beaux-Arts – expérimentant au passage une boîte noire de sa propre fabrication-, et les effluves âcres des labos. Son premier cliché, pris avec une pose longue et développé en format XXL, représente une fille filiforme ondoyant dans une robe rayée. Le passage de l’argentique au numérique lui permet d’apprendre la retouche d’image mais en véritable touche à tout, Lorène s’essaie également à la mise en page en PAO. À tout juste 20 ans, elle débute sur le tas comme correspondante pour un grand quotidien rhônalpin. Cette formation de photojournalisme sur le terrain, quelles que soient les conditions météorologiques, forge son goût et ses qualités pour le métier. En véritable couteau-suisse du journalisme, elle intègre un hebdo dans lequel elle exerce ses multiples compétences en journalisme, maquette et retouches photo. Côté matos, Lorène a abandonné son reflex pour un petit compact (facile à glisser dans le sac à main ou les poches d’une veste de ski). Lors d’un récent voyage, elle s’est même surprise à prendre des photos avec un Smartphone et les publier, un peu à l’image de Ben Lowy dont une photo prise au Smartphone avait fait la couverture du Times il y a quelques années ! Mais si Lorène a choisi la voie de la légèreté d’un point de vue matériel, au fil de ses appareils, elle reste cependant très attachée à cinq lettres : LEICA. Les instants fugaces (un avion qui passe dans le ciel), les couleurs (pour se distraire de ses photos de montagnes blanches), les détails captent son attention pour des clichés réussis avec un effet parfois surprenant.

Partager cet article :

Facebook
Twitter
LinkedIn